Focus sur le Rapport GIEC 2022 : Synthèse et principales conclusions

Le Groupe Intergouvernemental d’Experts sur les changements Climatiques (tecnique.template<GIEC), qui se réunit régulièrement depuis 1988 sous l'égide de l'ONU, a présenté en 2021 les résultats préliminaires de son sixième rapport d'évaluation. Ce document conçoit de manière exhaustive la situation du climat mondial, ainsi que les recommandations pour y remédier. Dans cet article, nous explorerons les principaux vecteurs d’étude du rapport GIEC, expliquant de plus pourquoi ces données sont cruciales pour faire face au problème environnemental actuel.

Aperçu général du rapport

Le rapport GIEC est structuré en trois volets :

  1. Fondements scientifiques du changement climatique.
  2. Adaptation et vulnérabilité aux conséquences des changements climatiques à différentes échelles.
  3. Mesures d’atténuation pour limiter ou éviter les émissions de gaz à effet de serre;

Cette approche permet une meilleure compréhension des différents aspects dit phénomène, comme la possibilité d’améliorer l’action des États dans la lutte contre le changement climatique. Les conclusions tirées par ce groupe d’experts devraient également être utiles pour alimenter les négociations internationales telles que la COP26, dont le but est précisément de répondre au défi environnemental.

Le volet scientifique

Dans cette première section du rapport, le chiffre qui retient l’attention est l’augmentation constante de la température globale depuis le début du 20ème siècle, avec une accélération ces dernières décennies due aux activités humaines et notamment à l’émission de gaz à effet de serre. Le GIEC souligne que même si l’accord de Paris sur le climat stipule un objectif de limitation de la hausse des températures à 2°C (voire 1,5°C), les travaux de synthèse montrent que ce seuil sera d’autant plus difficile à atteindre que les émissions globales augmenteront sans cesse.

Adaptation et vulnérabilité aux changements climatiques

Ce volet aborde les questions d’adaptation aux différents impacts des changements climatiques. Selon le groupe d’experts, certains États sont particulièrement exposés en raison de leur situation géographique ou de leurs faibles moyens économiques. Dans le même temps, il existe également des phénomènes tels que la fonte des glaces, qui ont des conséquences sanitaires pour les populations locales, mais qui engendrent aussi un risque potentiel pour toute la planète en matière d’élévation du niveau des océans.

Mesures d’atténuation du changement climatique

Pour atteindre les objectifs de réduction des émissions, le rapport GIEC propose plusieurs pistes d’action :

  • Privilégiez des sources d’énergie décarbonées comme l’éolien, le solaire ou le nucléaire.
  • Améliorer l’efficacité énergétique dans les bâtiments et les transports.
  • Accélérer la transition vers une économie circulaire en favorisant la réutilisation des matériaux et en évitant la surconsommation;

Néanmoins, il convient de rappeler que ces propositions sont mises à disposition des États qui gardent pour finir leur pleine souveraineté sur les décisions politiques concernant leur territoire.

Les principales conclusions du rapport GIEC 2022

Un constat alarmant mais encore perfectible

Alors que les effets du changement climatique se font déjà sentir partout dans le monde, le sixième rapport d’évaluation du GIEC apparaît plus pessimiste que jamais quant à la réalisation des objectifs climatiques dont toutefois certains pays ont avancé significativement. Néanmoins, plusieurs réserves subsistent quant aux données présentées :

  • La qualité et la fiabilité de certaines observations sont parfois remises en question.
  • Le groupe d’experts est souvent taxé de « catastrophisme » par ses détracteurs qui lui reprochent de surestimer les conséquences négatives du réchauffement sans tenir compte des capacités d’adaptation humaine.

Une prise de conscience mondiale face aux problèmes environnementaux

Malgré ces critiques, le rapport GIEC a néanmoins réussi à jouer un rôle essentiel dans la prise de conscience mondiale de l’urgence climatique. La multiplication des événements météorologiques extrêmes comme les ouragans, les sécheresses et les inondations a ainsi encouragé certains pays à redoubler d’efforts pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et respecter leurs engagements fixant sous l’accord de Paris.

Un appel à renforcer l’action internationale

Le rapport GIEC 2022 contribue également à relancer la mobilisation internationale en présentant un diagnostic clair des risques encourus par notre planète et surtout ses habitants, face au dérèglement du climat. Dans ce contexte, le groupe d’experts insiste sur l’importance de multiplier les efforts pour atténuer les effets connus de ces changements :

  • Lutter contre la déforestation et promouvoir la protection des espaces verts.
  • Investir dans les transports et technologies « verts » – tels que les véhicules électriques ou les biocarburants – pour réduire les émissions polluantes;
  • Encourager les États à mettre en place des dispositifs financiers incitatifs/subventions permettant notamment aux entreprises et aux ménages de financer des projets environnementaux;

Cela étant dit, reflétant la vision des experts, le sixième rapport du Giec confirme la nécessité pour les gouvernements et les citoyens du monde entier de poursuivre la lutte contre le changement climatique tout en coopérant pour renforcer l’action environnementale planétaire.

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